rentabilité

rentabilité [ rɑ̃tabilite ] n. f.

• 1926; de rentable

♦ Caractère de ce qui est rentable. — Faculté d'un capital placé ou investi de dégager un résultat ou un gain. Taux de rentabilité.

● rentabilité nom féminin Caractère de ce qui est rentable. Faculté d'un capital placé ou investi de dégager un résultat ou un gain exprimé en monnaie. ● rentabilité (expressions) nom féminin Taux de rentabilité, rapport entre le bénéfice d'une entreprise et les capitaux qui s'y trouvent engagés.

rentabilité

n. f. Caractère de ce qui est rentable. Rentabilité d'un placement. Rentabilité économique.

⇒RENTABILITÉ, subst. fém.

A. — [Corresp. à rentable A] Caractère de ce qui est rentable. Sur de telles lignes, dont le type est celle de Paris à Lyon, la SNCF peut, dans des conditions de rentabilité normale, assurer sa part du trafic national et international (PINEAU, S.N.C.F. et transp., 1950, p. 128):

• Si les géographes sont en mesure d'apprécier, par leurs moyens propres, l'effet de stimulation sur la production et les échanges d'une amélioration des transports, ils se retrouvent passablement désarmés quand on passe de cette rentabilité au sens large, économique du terme...

Colloque géogr. appl., 1962, p. 98.

— ÉCON. POL. [P. oppos. à productivité] Capacité pour un investissement en capital de produire un revenu satisfaisant, un bénéfice appréciable. On attachera, par exemple, plus d'importance à augmenter les ventes qu'à élever la rentabilité (ce qui ne diminuera, en aucune façon, les coûts) (Univers écon. et soc., 1960, p. 42-9).

♦ Taux de rentabilité. Calcul du profit par million investi à partir des recettes, des coûts de fonctionnement et d'investissement. La méthode d'actualisation par intérêts composés est conforme à la théorie économique et permet de calculer le taux de rentabilité d'un investissement (BOULAY, Arboric. et prod. fruit., 1961, p. 116).

B. — P. ext.

1. [Corresp. à rentable B 1] Aptitude à engendrer des profits, des bénéfices. Les techniques préconisées dans le précédent chapitre, pour la plupart déjà mises au point, sont d'une rentabilité certaine (Qq. aspects équip. agric., 1951, p. 9). L'aide va en premier lieu à ceux qui restent dans la profession agricole sous certaines conditions, dont notamment celle de rentabilité des surfaces (BELORGEY, Gouvern. et admin. Fr., 1967, p. 370).

2. [Corresp. à rentable B 3] Aptitude à produire une valeur (directement ou indirectement) supérieure à l'investissement en temps, en travail, en argent. La rentabilité s'accroît (...) selon la matière travaillée, la surface d'encombrement s'amoindrit (...) par rapport à la fabrication actuelle sur les métiers à tisser à tuyère (THIÉBAUT, Fabric. tissus, 1961, p. 186). Mais le nombre des documents ainsi enregistrés n'est pas encore suffisant pour que la recherche sur ordinateur soit d'une rentabilité supérieure à la recherche manuelle (FUNCK, MOUREAU ds B. Bibl. Fr., t. 11, 1968, p. 342).

— P. anal. [À propos de pers.] Rendement ou compétence compensant largement l'effort et le coût de formation. La création de centres hospitaliers et universitaires et l'introduction progressive du « plein-temps » sont susceptibles, nous l'avons vu, de permettre une meilleure « rentabilité » du corps enseignant et de l'équipement hospitalier (Réforme hospit., 1959, p. 7).

Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1909 (Ch. GIDE, Cours d'Écon. pol., p. 125: Ce qui caractérise donc cette seconde conception du capital, ce n'est plus la productivité, mais la rentabilité¹ [Note¹: Ce mot de rentabilité est de Dühring]). Dér. sav. de rentable; suff. -(i)té. Fréq. abs. littér.:15.

rentabilité [ʀɑ̃tabilite] n. f.

ÉTYM. 1926, Ch. Gide; de rentable.

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♦ Économie.

1 Caractère que présente le capital de procurer à son propriétaire le droit de prélever une part des richesses déjà créées (opposé à productivité). Cf. Charles Gide, Économie politique, t. I, p. 189-190. || Taux de rentabilité.

2 Caractère d'une entreprise rentable.

Encyclopédie Universelle. 2012.